Appel du 06 avril 2017

Cet appel fut formulé à l’occasion du procès du Camarade TAZ, le 06 avril 2017 à Genève.


Première version

06 Avril 2017-Petit déjeuné et soirée de soutien contre les violences policières

Lorsque l’on menace un média de contre-information. Que la force publique s’acharne y compris par la violence physique et psychologique. Que des stipendiés de l’État sont commandités pour bâillonner une opinion singulière. Que son extension judiciaire vient finir le travail; l’on est sommé.e.s de se taire.

Le devoir de résistance convoque que l’on se dresse. La liberté d’opinion, pacifiste, doit surgir sous peine de renoncer à l’essence même de ce qui nous relie les un.e.s aux autres.

Le principe de la présomption d’innocence foulé de la botte, à l’instar de la proportionnalité du «délit et des peines».* La société civile doit retentir le tocsin et faire corps contre les édiles et leurs séides abusifs.

Nous sommes parmi le peuple. Celles et ceux de la rue. Précaires ou fragiles, accidenté.e.s de la vie, qui ne renonçons pourtant jamais à étendre la solidarité à tou.te.s inconditionnellement. Sans compter ni ne calculer.

Alors l’on revendique une justice équitable. Encore prêt.e.s à la recouvrer dans les palais. De l’auge de laquelle croît l’inique, et au devant de la force, de la puissance, des marteaux implacables d’une (in)-justice bourgeoise. Car dans nos mémoires siègent encore les mots de Bertold Brecht: «Lorsque dans une ville règne l’injustice, il vaut mieux que la ville ne périsse par le feu.».

Notre camarade Taz, caméra au poing, militant de la raison et surtout du cœur; toujours désarmé, bienveillant et à vélo, passé à tabac. Tenu pour thuriféraire de la violence, objet d’un acharnement policier qui s’apparente à un règlement de compte. Lorsqu’un simple citoyen, dont les moyens jamais n’excédèrent une bicyclette et une Go-Pro est séquestré et maltraité. Menacé continuellement, qu’il subit des mauvais traitement par et sous la responsabilité des ses geôliers…

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen_Article 35.

Solidarité inconditionnelle le 06 avril de 08h30 à 09h devant le palais de justice de Genève, Rue des Chaudronniers 9, puis dès 18h30 sur la place des Grottes.

* «Du délit et des peines» Cesare Beccaria dont les principes de proportionnalité des peines et au préalable de traitement sont en l’espèce trahit sans vergogne.

Version finale

 

Appel à La Solidarité du 6 avril 2017

Lorsque l’on menace un média de contre-information.

Que la force publique s’acharne y compris par la violence physique et psychologique.

Que des stipendiés de l’État sont commandités pour bâillonner une opinion singulière.

Que son extension judiciaire vient finir le travail; l’on est sommé.e.s de se taire.

Le devoir de résistance convoque que l’on se dresse.

La liberté d’opinion, pacifiste, doit surgir sous peine de renoncer à l’essence même de ce qui nous relie les un.e.s aux autres.

Notre camarade Taz. Lanceur d’alertes. Militant de la raison et surtout du cœur; toujours armé de sa caméra, bienveillant et à vélo, passé à tabac.

Tenu pour thuriféraire de la violence, objet d’un acharnement policier qui s’apparente à un règlement de compte.

Lorsqu’un simple citoyen, dont les moyens jamais n’excédèrent une bicyclette et une Camera est séquestré et maltraité. Menacé continuellement, et qui subit de mauvais traitements par et sous la responsabilité des ses geôliers…

Aujourd’hui 3 ans après la première arrestation et1 année après la 2ème

6 ans après le premier procès remporté de la Critical Mass.*

Notre Camarade a pour plus de 40000frs de frais d’avocat, 20 000 de dégâts à son domicile et sur son matériel saisi rendu détruit, de la haine.

Dernière action de ce cannibalisme ; Deux nouvelles plaintes en janvier 2017 Toujours la même brigade « La BRIQUE CASSE » ! Un policier accusé de faux dans les titres avec préméditation , un récidiviste.

Une justice qui devient haineuse est qui refuse une décision du tribunal fédéral.

Nous sommes parmi le peuple. Celles et ceux de la rue. Précaires ou fragiles, accidenté.e.s de la vie, qui ne renonçons pourtant jamais à étendre la solidarité à tou.te.s inconditionnellement. Sans compter ni ne calculer.

Solidarité inconditionnelle le Jeudi 06 avril dès 09h devant le palais de justice de Genève, place de Bourg-de-Four puis dès 18h30 sur la place des Grottes. 06 Avril 2017-Apéro et soirée de soutien contre les violences policières .

« Collectif du 6 avril »

*Critical Mass : mouvement mondial autogéré et pacifiste de promotion de la mobilité douce.